The Assassin
de Hou Hsiao-Hsien
Genre :
Nationalité : Taiwan
Année de sortie : 2016
Durée : 01h45
Version : Couleur
Public : Tout public
Chine, IXème siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après un long exil. Initiée aux arts martiaux, elle fait partie de L'Ordre des assassins qui a pour mission d'éliminer les tyrans. L'empereur lui ordonne de tuer Tian Ji'an un gouverneur qui s'oppose à lui. Mais celui-ci est le cousin de Nie Yinniang et son ancien fiancé. Elle va devoir choisir entre amour et devoir...
Très justement récompensé par le Prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, Hou Hsiao-Hsien nous offre un film absolument splendide. Ce n'est pas la première fois, Les Fleurs de Shanghai, Millenium mambo, entre autres, étaient déjà superbes, mais The Assassin l'est peut-être encore plus et d'intérieurs clairs obscurs en forêts profondes, le film est un régal pour les yeux. Entouré de fidèles, Ping Bing Lee à la photo, Shu Qi et Chang Chen dans les rôles principaux, Hou Hsiao-Hsien signe un des sommets de son œuvre. Somptueux. JF
Dans le cadre du FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINÉMA ASIATIQUE DE TOURS (FICAT) 2016
Film programmé dans le cadre du Festival de cinéma asiatique
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 9 Mars 2016 au Mardi 15 Mars 2016
- Semaine du Mercredi 16 Mars 2016 au Mardi 22 Mars 2016
- Semaine du Mercredi 23 Mars 2016 au Mardi 29 Mars 2016
- Semaine du Mercredi 30 Mars 2016 au Mardi 5 Avril 2016
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Catherine FELIX |
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes... Le film est superbe sur le plan des images qui crèvent littéralement l'écran : beauté picturale des costumes, des coiffures, des objets, des mouvements, des paysages, des intérieurs de palais... C'est un peu comme si une succession de tableaux défilaient devant l’œil ébloui du spectateur. Le rythme du film est lent et met en valeur la perfection de la mise en scène aux détriments peut-être de l'histoire dont les enjeux ne sont pas toujours clairement définis.. Mais l'histoire personnelle des personnages reste compréhensible et émouvante : la princesse, The Assassin, se libère certes de sa mission criminelle mais elle ira sans doute toujours vêtue de noir, solitaire et sacrifiée. Il faut en fait se laisser porter par les images et accepter que la fiction résiste quelque peu à la compréhension !
Commentaire de Gérard RAFFAELLI |
Beau, à la limite estgétisant au risque que la forme (superbe) prenne parfois le pas sur le fond(assez complexe).
À voir et à revoir, donc.
Quelqu'un peut-il m'expliquer le choix du format presque carré ?
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Même si les détails du récit sont parfois difficiles à saisir, on finit par en retrouver le sens qui se construit autour des rapports politiques entre le centre et la province dans la Chine médiévale, mais aussi autour des âpres rivalités entre épouse et concubine. C'est ce nœud de contradictions, que Yinniang, le personnage principal, sombre et quasi mutique, devra défaire avec sa science du combat et son sens de la réflexion, pour cesser d'être un instrument meurtrier dans les mains de son mentor, la sœur de sa mère, au service du pouvoir impérial.
Le tour de force réalisé par Hou Hsiao Hsien réside largement dans sa capacité à enchaîner relativement rapidement (le film ne dure qu'1 heure 44) des séquences qui donnent à voir des scènes donnant pourtant l'impression d'une majestueuse lenteur.
Les scènes de combat, pas si nombreuses, se déroulent assez brièvement sans les abus d'effets spéciaux qui encombrent souvent le genre. Certaines vues d'extérieur fournissent une grande impression de sérénité. Mais sur le plan formel, ce sont surtout les scènes d'intérieurs qui apparaissent les plus somptueuses, tant du fait des décors et des costumes que de celui de l'usage de flous raffinés utilisant souvent le mouvement des rideaux translucides qui entourent les pièces du palais. Ceci a pour effet de rendre encore plus fantomatiques et menaçantes les apparitions de l'héroïne.
Le bande son est à la hauteur de l'ensemble et l'on remarquera, non sans surprise, l'emprunt final à la musique bretonne. Référence au roman des chevaliers de la table ronde ?
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