
Selma
de Ava Duvernay
Genre : Drame
Nationalité : Grande-Bretagne
Année de sortie : 2015
Durée : 02h02
Version : Couleur
Public : Tout public
Selma retrace la lutte historique de Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Johnson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.
Jeune réalisatrice afro-américaine de séries TV, Ava DuVernay débuta avec un documentaire This is the Life (2008), puis s’est tournée vers la fiction, remportant le prix du meilleur réalisateur pour son deuxième long métrage Middle of Nowhere (2012) au Festival de Sundance. Elle est nominée pour la catégorie « meilleur réalisateur » pour Selma au Golden Globes 2015.
Sources : dossiers de presse.
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 11 Mars 2015 au Mardi 17 Mars 2015
- Semaine du Mercredi 18 Mars 2015 au Mardi 24 Mars 2015
- Semaine du Mercredi 25 Mars 2015 au Mardi 31 Mars 2015
- Semaine du Mercredi 1 Avril 2015 au Mardi 7 Avril 2015
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Classique, mais solide et utile car faisant la part belle aux discours de King et au courage de tous ceux qui ont défié l'ordre raciste pour faire gagner leur cause.
Commentaire de Jacques Chenu |
Il faut aller voir Selma ! Certes, c’est un film académique dans sa forme, mais il est nécessaire, très juste et bouleversant. Je dois reconnaître que quand le message est fort, je perds toute objectivité. Néanmoins, les acteurs sont très bons, Tom Wilkinson en Johnson, Tim Roth en G. Wallace, Carmen Ejogo en Coretta King, enfin, David Oyelowo est un ML King tout à fait convaincant (même pour un ancien prof d’anglais qui a vu des dizaines de documentaires et d’images d’archives sur MLK), il imite très bien la diction et l’accent du pasteur, au point de nous faire oublier qu’il ne lui ressemble pas vraiment.
La duplicité et la frilosité de Lyndon Johnson, la hargne fascisante de J. Edgar Hoover, le racisme du gouverneur George Wallace, la haine et la bêtise du sheriff Jim Clark, enfin le fossé qui séparait noirs et blancs dans la société sudiste des années 60, tout ceci est parfaitement exposé. Les séquences sur l’intimité du couple King peuvent sembler un peu plus faibles, mais elles sont nécessaires et elles montrent bien à quel point ils ont été déstabilisés par les attaques de Hoover, les menaces du KKK et les contraintes du militantisme.
En plus, ce docu-fiction est très instructif pour les jeunes. Deux adolescents de 13 et 16 ans m’accompagnaient à cette séance, ils ont trouvé le film passionnant et ils ont été extrêmement touchés. C’est un excellent outil pédagogique. J’espère que de nombreux profs emmèneront leurs classes le voir.
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