Une jeune femme détective enquête sur des affaires criminelles. Pour les résoudre, elle pénètre les rêves de ses suspects…

Après l’inoubliable et très troublant Perfect blue (98), véritable psychose animée, le dernier film de Satoshi Kon emprunte de nouvelles voies graphiques pour creuser le même sillon, celui du culte des images, de leur manipulation, distorsion, impact sur le monde réel.

Paprika prend le prétexte d’une machine à visualiser les rêves pour nous embarquer à toute vitesse dans un capharnaüm de visions hallucinées. Baroque, iconoclaste, schizophrénique, le film orchestre en un véritable tour de force visuel un cortège de monstres à la façon de Pompoko (en beaucoup plus fou), entraînant le spectateur dans les méandres labyrinthiques où se superposent les réalités dignes d’un fan de Philip K. Dick.


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