Pour l'aspect comédie, c'est une succession de scènes navrantes et redondantes dignes d'un nanar. Les deux personnages principaux (le père biologique, atteint d'alzeihmer, et le nouveau mec de son ex-femme, qui cherche à récupérer le môme) passent leur temps à se faire des crasses : poulet au tabasco, veste dans le congélo, cigarette allumée dans la poche, laxatif dans la bière, etc... Voir deux adultes se comporter de façon aussi puérile en compagnie d'un enfant est une débilité scénaristique.
Pour l'aspect émotion, hélas le fait que l'un des deux soit atteint de la maladie ne génère aucune sorte d'émotion tellement c'est mal joué. Magalie Vaé joue comme un pied le rôle de l'ex-femme alcoolique (un détail qui ne sera jamais approfondi). Les dialogues sont d'une platitude digne d'un épisode des Mystères de l'Amour, enrichie de "du coup" et de "pas de souci" à foison.
Plusieurs scènes ont des problèmes de synchronisation du son et de l'image, quant à la musique, elle ressemble à une démo d'instruments midi particulièrement cheap.
Bref, un bon gros navet comme on en voit rarement aux Studio.