Deux films sur le même sujet sortis le même mois alors qu’en France le pouvoir allié à l’église catholique persiste à repousser indéfiniment une décision que la majorité de la population attend depuis trop longtemps . Là où Almodovar se focalisait sur la relation entre la personne aidante et la personne aidée, Costa Gavras s’intéresse aux relations entre un philosophe observateur pas vraiment neutre, un médecin en soins palliatifs, des personnels hospitaliers, des patients , leurs familles … sans oublier les médias. S’en suit une succession d’analyses de cas (un défilé de stars) , plus ou moins crédibles et prévisibles, qui devient rapidement fastidieuse. Les discours des uns et des autres s’amoncellent lourdement sans que l’on puisse penser qu’ils fassent avancer la problématique. Ce n’est pas ce film qui interrompra la procrastination de Bayrou et de ses semblables. On a connu Costa Gavras beaucoup plus incisif.