À Paris, au lendemain d’une fête, Sam se réveille, seul dans un appartement, avant de se rendre compte bien vite que la ville est envahie d’affreux zombies et qu’il semble être l’unique survivant. Il va alors devoir apprendre à survivre et à cohabiter avec ces étranges voisins qui, en bas de son immeuble, n’attendent que de le dévorer...

Pour son premier long métrage, D. Rocher s’est attaqué au genre fantastique, et plus particulièrement aux zombies. Avec l’aide d’un chorégraphe, il a cherché et trouvé la gestuelle des zombies, désirant qu’ils soient le plus réalistes possible et qu’ils conservent leur humanité dans la façon dont ils se déplacent. Ici les zombies représentent ceux que Sam redoute le plus, c’est-à-dire  les autres. Le film, adapté du roman éponyme de Pit Agarmen paru en 2012, s’inscrit dans la droite ligne de l’héritage de George A. Romero (Les Morts-vivants 1968). Il développe un propos intéressant sur la peur de l’Autre dans notre société aujourd’hui, une bouleversante réflexion sur l’existence. Après Les Revenants et Grave, un nouveau film français de genre qui va faire du bruit !