
Foxtrot
de Samuel Maoz
Genre : Drame
Nationalité : France
Année de sortie : 2018
Durée : 01h53
Version : Couleur
Public : Tout public
Le film s’ouvre sur l’exploration de la douleur de parents israéliens dont le fils sert sous les drapeaux et à qui l’armée vient annoncer une funeste nouvelle. Le récit bascule ensuite dans le quotidien absurde de ce jeune militaire, surveillant un barrage sur une route perdue en plein désert, davantage empruntée par les chameaux que par les hommes… Avec une mise en scène très travaillée, qui joue du mystère et de l’humour parfois aux limites du non-sens, Samuel Maoz tend un terrible miroir à son peuple.
Primé à la Mostra de Venise, le long-métrage de Samuel Maoz a reçu le Lion d’argent – Grand Prix du jury.
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 25 Juillet 2018 au Mardi 31 Juillet 2018
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
L’absurdité de la guerre dans toute sa splendeur… J’ai beaucoup aimé ce film à la fois drôle, grave et original. Les scènes de désespoir avec effets comiques et rebondissements composent une toile surprenante et très réussie sur fond de dénonciation de la politique israélienne.
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Le foxtrot est une danse qui se joue sur 4 temps et symbolise l’immobilisme alors que « Foxtrot » est une allégorie à la fois intime, sociale et politique qui se joue en 3 temps bien marqués et s’apparenterait plutôt à la remise en cause d’une fuite en avant collective.
Le film traite avec un brio formel et symbolique (surtout les 2 premières parties avec une touche Lynchienne, la 3ème étant beaucoup plus sobre) de la mort, de la culpabilité, de la transmission, de l’oppression et de la fragile possibilité d’une réconciliation. On peut être maoziste ou pas.
Il y a bien sûr un message politique qui pourrait être qu’un peuple ne pas être libre (et heureux) quand il en opprime un autre. La force du film provient de ce que le récit personnel qui le supporte est extrêmement travaillé.
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