Django Unchained

Django Unchained

de Quentin Tarantino,

Avec
Christoph Waltz
Samuel L. Jackson
Leonardo DiCaprio…

Genre : Western

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 2012

Durée : 02h44

Version :

C’est l’histoire d’un chasseur de primes allemand qui propose ses services à un homme noir, pour l’aider à retrouver sa femme qui serait retenue en esclavage par un homme puissant et mystérieux, lequel possède une grande plantation.
C’est un western où l’on tire beaucoup de coups de feu (ah, ce Tarantino !). Un western violent (eh, oui, Tarantino !).

Mais, avec le réalisateur de Reservoir Dogs, on sait que la réalité n’est jamais aussi simple qu’elle paraît. Les personnages ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Rien n’est sûr.

Après Boulevard de la Mort et Inglourious Basterds, ses deux opus précédents, on peut s’attendre à toutes les surprises. Django Unchained s’annonce comme un grand cru. Un cocktail d’humour et de férocité (ou l’inverse) à déguster et à savourer avec gourmandise.


Sources : dossier de presse.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 14 Août 2013 au Mardi 20 Août 2013

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de |

    Superbe Tarantino

    Commentaire de Emilio |

    Tarantino nous revient avec Django Unchained, film qui fait la une de tout les magazines cinématographiques depuis un mois. Mais derrière ces 110 "nigers" qu'y a-t-il vraiment ? Une violence et une vulgarité certaine mais aussi et surtout une façon de filmer exceptionnelle. Ce qui nous surprendra dès le départ et jusqu'à la fin du film c'est la très bonne qualité de la bande originale. Elle nous transportera directement au coeur du film et nous fera vibrer tout du long en alternant musique hip hop, RnB et morceaux de musique classique. Vint ensuite le superbe duo d'acteurs de ce film: Jamie Foxx, en esclave nègre devenant chasseur de primes pour retrouver sa femme, et l'excellent Christoph Waltz en tout bon dentiste lui aussi chasseur de primes. Au casting s'ajoute Leonardo DiCaprio au meilleur de sa forme. Ces trois acteurs principaux auront de quoi vous charmez puisqu'ils représentent le charisme et la classe incarnée. Comme dit précédemment le film est extrêmement violent (mais bon pas de surprise). Gerbes de sang voleront, corps sans vie s'écrouleront et meurtres de sang-froid proliféreront pendant plus de deux heures. Certaines scènes d'ailleurs vous mettront sans doute mal à l'aise. Mais la majorité du film est tourné dans un humour très noir et une ironie omniprésente. De nombreuses (mauvaises) blagues seront lancés durant le film par les protagonistes. Les décors sont quant à eux absolument magnifiques, luxueux mais aussi burlesques (voyez la dent sur la charrette). Le scénario est simple, un homme tue des autres hommes pour de l'argent et a besoin de Django (un nègre) pour les reconnaître. Entre eux va naître une complicité certaine dans la manière de remporter des récompenses en tuant les gens dont la tête est mise à prix. On est tout de suite passionné par l'action, l'aventure et le suspens mis en jeu. La tension diminue dans la seconde partie du film, plus lente mais tout aussi intéressante. Le film soulève bien évidemment de nombreuses questions d'éthiques sur l'esclavage aux Etats Unis. On reste haletant jusqu'au bout, toujours à l?affût du moindre rebondissement, et même si certains choix de fin sont critiquables on sortira de la salle le sourire aux lèvres en ayant passé un excellent moment. Une chose est sûre: Quentin Tarantino signe ici son meilleur film depuis Kill Bill 1.

    Commentaire de ShakeAppeal |

    Bien que Tarantino soit un réalisateur qui impose un style, il est intéressant de voir comment il se débrouille avec les différents genres qu'il visite. Film noir, film d'action ou film de guerre, et maintenant western, Quentin aime nous montrer ses références et se débrouiller pour transformer ce qu'il aime à sa sauce. Django constitue cependant selon moi un tournant dans sa façon de faire des films. Car la où le réalisateur à la plus travaillé, ce n'est pas a mon sens sur ce qui était son aisance habituel : les dialogues, ou plus généralement le travail d'écriture. Ici, et c'est peut-être ma principale déception de ce dernier film, nous n'avons pas des dialogues percutants ou du vulgaire chic, simplement des phrases plutôt bien balancées mais sans se démarquer fondamentalement de ce qu'ont pu faire d'autres réalisateurs. Nous somme presque dans une pure lignée western spaghetti, à ceci près que la mise en place d'une histoire qui traite du racisme mais de façon moderne apporte un lot de références plus actuel : on sent une certaine influence du hip hop par exemple sur certaines réplique, influence confirmée par la bande sonore qui joue habilement du mélange de la culture moderne et de la culture Ennio Morricone. Non, ici Quentin Tarantino s'est attardé pour donner une patte personnel sur deux éléments spécifiques : la violence de l'oeuvre (d'où la référence au Django de 1966), ca on était relativement habitué mais a mon sens il va encore plus loin que ses films précédents; et la mise en scène, le travail sur les plans et la photographie, ce qui est pour le coup beaucoup plus original de sa part. En effet, Tarantino ne manque pas pour une fois de jouer avec la caméra, d'offrir des plans de toute beauté, ou très originaux. De même, il joue avec des clins d'oeils aux plans des western, en rajoutant même des bruitages indicatifs pour bien nous montrer qu'il s'amuse beaucoup. L'esthétique est fidèle est réellement travaillé : Kill Bill l'avait un peu amorcé sans l'avoir prolongé, Inglorious Basterds en était avare, et les films sortit avant ces deux là n'y allait presque pas. C'est la première fois, qu'en plus d'être un bon dialoguiste, Tarantino nous montre qu'il sait jouer de la caméra. Mais le tournant pour Tarantino est peut-être encore plus dans le sujet traité. Inglorious Basterds l'avait plus ou moins amorcée, mais restait malgré tout un bon gros délire, sans véritable message. Pour la première fois,Tarantino prend un air grave et sérieux, et s'il n'oublie pas de faire une mise en scène délirante et explosive, c'est aussi la première fois que le réalisateur devient engagé. Ainsi, au dela de son regard critique de l'histoire des Etats-Unis, Tarantino nous présente des scènes dont le ressenti émotionnel est inédit : des scènes dures, tristes, melancolique ou d'une cruauté presque insoutenable, au rythme des fouets qui tombent sur les esclaves. Et si le ton reste globalement à l'explosivité, impossible de classer ce dernier dans du divertissement presque comique des autres oeuvres : le film est profondément dramatique. Un virage étonnant mais réussi, grâce à une bonne mesure de ces scènes, sans pathos, et toujours rattrapés par des scènes plus joyeuses. Mais clairement, et si je n'ose pas parler de maturité, il y a une profonde évolution dans ce terrain pour Tarantino. En somme, un très bon Tarantino, qui se distingue ici par sa prise de risque dans le ton, mais dont je salue fortement l'initiative. Je conclus ensuite par un catalogue des autres aspects du film. Outre la forme visuelle, la bande son est encore une fois réussie, ce qui était cette fois ci un exercice encore plus difficile que d'habitude puisque se référer au Western, c'est sans autres chemins possibles se référer aussi à leurs bandes sonores : d'où le challenge pour le réalisateur de Pulp Fiction d'a la fois clairement assumé les clins d'oeils, notamment à Ennio Morricone, tout en insérant sa patte personnelle et en adaptant celle ci a la modernité de son propos. Et si il est difficile de parler musique, disons que la bande son réussit sur tout les points : références claires, musiques décalés voir carrément osés, comme la bonne utilisation du hip hop, qui était un passage obligé du à la présence de Jamie Foxx au casting. D'ailleurs, et je finirai sur ce point, parlons casting : une nouvelle fois, c'est une franche réussite. Allons y crescendo : Leonardo Di Caprio, j'ai toujours trouvé qu'il surjouait. Mais le mettre en "brute", il fallait oser. Et c'est plutôt réussi. Samuel L Jackson bénéficie quant à lui surtout du rôle très ambiguë qu'on lui a donné. Mais le costume n'est pas trop grand pour lui, et il réussit parfaitement dans son rôle de vieux noir aveuglé par une place moyenne dans la hiérarchie des pouvoirs, prêt à renier des principes de dignité pour satisfaire son côté tyrannique. Jamie Foxx est une vraie révélation. Bon il était déjà oscarisé pour Ray, mais j'ai envie de dire que jouer dans un biopic c'est presque trop facile. Car outre ce film, le bonhomme n'avait jamais était transcendant dans le milieu. Mais il endosse ici le costume d'un esclave libéré avec un détachement assez incroyable, et encore une fois si son rôle écrit l'y obligé, il l'interprète avec conviction, et c'est vraiment à souligner. Il forme un formidable duo avec un Christopher Waltz absolument étonnant. Celui que l'on connait tous comment l'incroyable chasseur de juifs d'Inglorious Basterds, devient ici un homme touchant, tout en était très incisif. Son accent allemand (en v.o, je ne sais ce que donne la v.f) lui confère beaucoup de charme et de sincérité, nous donnant l'impression une nouvelle fois d'un incroyable orateur - je tiens à préciser, il n'y a pas d?ambiguïté sur le fait que je mette "excellent orateur" et "allemand" dans la même phrase -. Pour conclure donc, Django Unchained est certainement le plus réussit des Tarantino du XXIeme siècle; je laisse juger pour les films d'avant 2000. Si sa plume pourtant si géniale s'est faite ici plus discrète, Tarantino a osé arpenter d'autres chemins, avec succès. On ne peut que le féliciter. http://sens.sc/Vt8hKT

    Commentaire de |

    Tarantino fait du Tarantino. Et plus il est encensé plus il croit être un bon cinéaste, alors il rallonge les films, choisit des sujets historiques percutants, et augmente le volume de la bande-son. Il faut lui accorder qu'il sait choisir de bons castings et qu'il maîtrise bien son histoire du cinéma car il est bien aisé de retrouver les multiples références pour tout cinéphile qui se respecte. Tarantino est un pro de la relecture. Il est vrai que la première partie du film était plutôt bien menée et amusante. Dommage qu'on s'enlise dans une seconde partie interminable dès lors qu'on arrive à la plantation. On reproche souvent à certains cinéastes de ne pas proposer de point de vue dans leur film ; Tarantino en a bien un, encore faudrait-il qu'il soit intéressant.

    Commentaire de EB |

    Deux heures quarante cinq qu'on ne sent pas passer, un pur régal ! Image, scénario, bande son, tout est mené d'une main de maître, et avec un humour sous-jacent qu'il fallait quand même oser placer ici pour traiter d'un sujet aussi grave ... Ames sensibles s'abstenir

    Commentaire de Ambre |

    On s'éloigne assez vite de l'histoire originale, qui est "simplement" le Dr King Schultz enrolant Django dans son boulot de chasseur de primes, quand les deux décident d'aller chercher la femme de Django. Bien sûr, cela rallonge (beaucoup) le film, mais on en est bien content car les 2h40 du film ont été les bienvenues! Moi qui n'est pas fan de western, celui-là m'a beaucoup plu. Il y a de l'humour (avec la scène des "hommes à sac" qui ressemble à du Monty Python) et les personnages sont géniaux (Django qui a toujours la classe du début à la fin). Même le gore de ceratines scènes (notamment la bataille dans la maison de Candie, mais aussi dès le début quand le tout premier coup de feu explose littéralement la tête d'un homme) n'est pas trop lourd.

    Commentaire de SL |

    Bien qu'un peu contraint par les codes propres au western et un début de 2ème partie légèrement en-deça, Quentin Tarantino est doué et cela se voit : direction d'acteurs (avec un Samuel L. Jackson époustouflant), humour (Ah! le bon Dr Schultz et les hommes du KKK), mise en scène, et (n'en déplaise à certains) un propos trés fort sur l'esclavage à travers la chair même du corps esclave.Pour ma part, du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent.

    Commentaire de N. |

    Un bijou. La musique sert parfaitement le jeu (le Hip-Hop est délectable!). Les acteurs sont magnifiques, aussi beaux que détestables pour certains. Django (whaooou!) est plein de force et on ne se lasse pas durant les 2h40 de le suivre dans toutes ses révoltes... J'ai le sentiment de pouvoir le revoir 10 fois sans m'en lasser. Deviendra t'il un classique moderne du genre? Sans aucun doute! Merci Quentin pour cette claque cinématographique!

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