Les thèmes abordés dans ce film pourraient faire l’objet d’un inventaire à la Prévert : la mort, l’héritage et la transmission, la famille, la fratrie, la relation père-fils, la vigne et le vin, les saisons, la pollution, le couple… C’est tout ce qui nous lie selon Klapisch. J’ai été touché, j’ai ri, j’ai admiré les paysages, et malgré quelques faiblesses scénaristiques (la lettre dans la poche de la veste…) j’ai bien adhéré, j’ai même été emporté par cette histoire. C’est du cinéma simple et sans prétention, mais pour moi ça a très bien marché.
Suite à une conversation téléphonique avec mon frère grand cinéphile, je vais faire un « contre » façon Télérama. Selon lui, l’histoire est convenue, le scénario indigent, tout est attendu, bref il s’est beaucoup ennuyé.
Même dans une fratrie unie, on peut se diviser sur certains sujets… Entre fleur-bleue enthousiaste et cynisme désenchanté, à vous de choisir.