Et il y eut un matin

Et il y eut un matin

de Eran Kolirin

Avec
Alex Bachri
Juna Suleiman
Salim Daw

Genre : Drame

Nationalité : Israël

Année de sortie : 2022

Durée : 01h41

Version : Couleur

Public : Tout public

Sami vit à Jérusalem avec femme et enfant. Pour le  mariage de son frère il  retourne  dans le village arabe où il a grandi, Pendant la nuit, sans aucune explication, le village est cerné par l'armée israélienne. Sami voit alors tous ses repères vaciller : son couple, sa famille et sa vision du monde...

E Kolirin ne donne pas de leçon : « il s’agit de faire éprouver ce que quelqu’un peut ressentir quand il se retrouve encerclé par un mur et crie sans être entendu. »

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Auteur : Ariel Schweitzer, édité par L’Harmattan - 1997, à la cote 791.439.55 SCH

  • Le Genou d’Ahed de Nadav Lapid, en vente à la bibliothèque des cinémas Studio

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Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 13 Avril 2022 au Mardi 19 Avril 2022
  • Semaine du Mercredi 20 Avril 2022 au Mardi 26 Avril 2022

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Une fable moderne noire et cruelle .
    Obsédé par le prestige de Jérusalem la capitale , on découvre un village arabe , l’échelon le plus bas de la société israélienne, lui même stratifié en différentes couches en haut quelques mafieux détiennent le pouvoir. Et tout en bas, on trouve les Dafaouis, travailleurs clandestins palestiniens, indispensables mais que tout le monde est prêt à sacrifier lâchement aux exigences de l’occupant. Le huis clos provoqué par l’emmurage arbitraire du village condamné à l’impuissance exacerbe les frustrations, les rancœurs , les rivalités, entre des habitants qui ont tous quelque chose à reprocher aux autres mais aussi à eux mêmes.
    Mais nous sommes dans un fable, un peu comme dans « L’ange exterminateur » de Bunuel, même si elle est d’abord noire et cruelle. L’assassinat accidentel du plus méprisé d’entre eux par un soldat pacifiste conduira les villageois à retrouver l’estime d’eux mêmes et le village pourra reprendre contact avec le reste du monde.
    Le message est universel.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Les victimes ne sont pas toutes de blanches colombes… J’ai beaucoup aimé le ton décalé de ce film, son ironie, ses paraboles et ses métaphores et tout particulièrement ces colombes de la paix habituées à leur statut de prisonnières, incapables de prendre leur envol.
    Le héros n’en est pas un, il subit et ne peut que constater son impuissance. La corruption, la débrouille, les jalousies, la violence et la bêtise gangrènent la vie de ces villageois. Triste constat hélas. Quant aux israéliens, ils maîtrisent tout, cyniquement, même si on ne voit qu’un pauvre gamin perdu et apeuré pour les représenter.

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