The Revenant

The Revenant

de Alejandro González Iñárritu

Avec
Leonardo DiCaprio
Tom Hardy
Domhnall Gleeson
Will Poulter
Paul Anderson

Genre : Western

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 2016

Durée : 02h36

Version : Couleur

Public : Tout public

Dans l’ouest sauvage des années 1820, le trappeur Hugh Glass est attaqué par un ours et grièvement blessé. Laissé pour mort, il est abandonné par ses équipiers. Mais, refusant de mourir, seul, armé de sa volonté de retrouver la femme qu’il aime et de se venger de l’homme qui l’a trahi, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un milieu hostile…

En seulement 6 films, le réalisateur mexicain Alejandro González Iñarritu a créé une œuvre majeure avec des films qui ne laissent jamais indifférents. Après des films choraux et doloristes, il avait surpris en présentant Birdman, comédie virtuose et excessive qui lui avait valu deux Oscars ; il revient avec un film coup de poing, sans doute son plus ambitieux. Réinventant le western, avec un scénario minimal, il mêle le survival et le revenge movie pour un film violent où la nature sauvage, splendide et dangereuse, est un personnage à part entière. Filmé par Emmanuel Lubezki, le directeur de la photo de Terrence Malick, chaque instant est une merveille. Fantôme increvable, Leonardo DiCaprio impressionne (et semble enfin en ligne pour un Oscar). En parallèle avec la vengeance d’un homme, Iñarritu raconte aussi le désir de vengeance des Indiens, trahis, volés, unissant une quête personnelle au plaidoyer d’un peuple. « The revenant est un film qui se mérite, sans doute le plus puissant et le plus courageux de l’année. Le plus éprouvant aussi. »

Sources : filmdeculte.com – ledevoir.com

Filmographie : Amours chiennes (00) – 21 grammes (03) – Babel (06) – Biutiful (10) – Birdman (14)

 

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 24 Février 2016 au Mardi 1 Mars 2016
  • Semaine du Mercredi 2 Mars 2016 au Mardi 8 Mars 2016
  • Semaine du Mercredi 9 Mars 2016 au Mardi 15 Mars 2016
  • Semaine du Mercredi 16 Mars 2016 au Mardi 22 Mars 2016
  • Semaine du Mercredi 23 Mars 2016 au Mardi 29 Mars 2016

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Catherine FELIX |

    Tout est excessif dans ce film : l'immensité des paysages, les dangers extrêmes d'une nature que l'homme n'a pas encore domestiquée, la violence des personnages pour survivre dans ce monde inhumain... On pourrait dire que trop c'est trop mais non ! Souvenons-nous des récits de Jack London qui a cherché la fortune dans ce Grand Nord et qui en a rapporté des récits-témoignages de ce qu'il y a vécu, en particulier "L'Amour de la vie" ou "Construire un feu" ! Souvenons-nous des épisodes de la ruée vers l'or dans le Klondike canadien... Souvenons-nous du film de Sydney Pollack, "Jeremiah Johnson", certes un peu moins violent et encore. C'est toute une mythologie que ce film fait revivre. Il est intéressant de voir le making-off du film où apparaît la réalité actuelle de ce monde : barrages, extraction du pétrole et du gaz de schiste, réserves indiennes au pied des raffineries, réchauffement climatique (il n'y a plus de neige pour tourner la dernière séquence et l'équipe doit déménager à Ushuaia !). Ce film est un hommage à un monde qui n’existe plus et que les Premières Nations voudraient pouvoir sauvegarder de la rapacité des hommes. Mais est-ce encore possible ?

    Commentaire de Patgir |

    Du grand cinéma Hollywoodien avec ses qualités et ses défauts. Les paysages sont grandioses. On se rend parfaitement compte de l'extrême rudesse de cette époque dans une contrée libre et sauvage. Par contre, c'est Hollywood, ils ne peuvent pas s'empêcher d'en faire des tonnes (Leonardo se prend pour le James Bond ou le Rambo du XVIIIème siècle) : il se fait sauvagement agresser par un ours, évite des centaines de flèches indiennes, chute d'une falaise de 30 mètres, dort nu dans le cadavre d'un cheval et remet ses vêtements sortis du pressing... Je pense que son Oscar mérité d'interprétation récompense l'ensemble de sa carrière.

    Commentaire de barbara eden |

    WHAOOOOU !!!
    Ce genre de film qui nous rappelle ce qu' est le grand cinéma !

    Oublier son quotidien pépère et être captivéé(e) pendant 2h30, fondre devant de magnifiques images et des acteurs qui mouillent la chemise ( de neige, de sang, de larmes, de sueur.. ), une bande son qui donne de la majestuositéà ces décors enneigés bruts et hostiles, jusque la dernière seconde : ce fondu son sur la dernière image avec la respiration de Léo et l' enchaînement musique m' a donnée un orgasme auditif de toute volupté !

    Alors oui , c'est les Américains et peut- être que certains diront que c'est trop, mais moi je trouve qu' au contraire ils nous mettent une belle claque et comme dirait Forresti lors des Césars, notre acteur français pour avoir un césar il se rase pas pendant 3 semaines, tandis que Léo il se tape 3 mois à ramper dans le neige à moins 40° !

    Moi, qui suis une " âme sensible ", j' ai hésité à y aller, mais justement pour une fois j' ai trouvé cette violence totalement justifiée, d' ailleurs ce n' est pas vraiment de la violence puisqu' il s' agit de survie et lorsqu' ils se servent de leur fusils c'est toujours pour sauver leur peaux : Pour chasser ou pas se faire tuer.
    ça n' a rien à voir avec le sang que certains vont trouver esthétique chez Tarantino ou autre et que moi je trouve purement gratuit et débile. Trop de PAN!PAN! tue le PAN!PAN!, mais là c'est pas le cas.

    Je dis merci pour ce film et cette générosité. Je dis bravo à Léonardo Di Caprio qui excelle et qui est toujours " au service de. "
    ( et bravo pour cette humilité lors des Oscars où il a mis sa notoriété au service de l' écologie. )

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