Roubaix, une lumière

Roubaix, une lumière

de Arnaud Desplechin

Avec
Roschdy Zem
Léa Seydoux
Sara Forestier
Antoine Reinartz
Chloé Simoneau

Genre : Thriller

Nationalité : France

Année de sortie : 2019

Durée : 01h59

Version : Couleur

Public : Tout public

Roubaix. Deux flics, Daoud, commissaire, et Louis, fraîchement diplômé, s’opposent et sympathisent. Le premier, étranger dans sa propre ville, sans famille ni religion, sait en un regard reconnaître le mensonge de la vérité, l’autre, jeune catholique maladroit, ne cesse de se tromper.

 

Un soir de Noël les deux hommes font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes…

 

Avec Roubaix, une lumière Desplechin colle au réel ; il nous emmène dans un plongeon vertigineux en questionnant ce qui est humain et ce qui ne l’est plus. « Je crois que la fiction gagne à être un miroir possible du réel. »

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 21 Août 2019 au Mardi 27 Août 2019
  • Semaine du Mercredi 28 Août 2019 au Mardi 3 Septembre 2019
  • Semaine du Mercredi 4 Septembre 2019 au Mardi 10 Septembre 2019
  • Semaine du Mercredi 11 Septembre 2019 au Mardi 17 Septembre 2019
  • Semaine du Mercredi 18 Septembre 2019 au Mardi 24 Septembre 2019

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Un polar nous dit on. L’étiquette est extrêmement réductrice. Je dirais plutôt un très beau film noir dans la veine de Simenon (Maigret pour Daoud) voire même de Dostoievski (Crime et châtiment pour Marie et Claude).
    C’est un message humaniste et fragile que nous adresse Desplechin. Si le sordide est le lot quotidien de la ville plongée dans la misère la plus noire, la lumière peut poindre quand la possibilité est donnée aux personnages de reconquérir leur humanité, notamment par la parole qui libère du poids de la culpabilité la plus écrasante.
    Le sujet est des plus casse gueule avec le risque de tomber dans la niaiserie bien pensante ou l’idéalisation grandiloquente. Desplechin évite bien le piège tout en le frôlant avec le personnage de Daoud une sorte de saint laïque, lui même produit de la cité à l’agonie.
    Il évite le piège d’une part grâce à l’interprétation de Roschdy Zem impeccable mais aussi parce que les autres personnages font contre poids en particulier ceux de Marie et de Claude (qui font penser aux sœurs Papin).
    Le film est ainsi un miracle d’équilibre aux centres d’intérêt multiples comme la relation entre Louis le lieutenant novice et Daoud (qui n’est jamais un affrontement), entre Daoud et son neveu (sa croix?), entre Daoud et le cheval (ce qui le fait tenir?), entre Daoud et la communauté maghrébine et puis surtout la conduite des différentes étapes qui conduisent aux aveux des deux jeunes femmes en même temps que leurs sentiments dont gagnés par l’ambivalence.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Nous sommes prévenus dès le départ, les crimes et délits décrits dans cette histoire, sont réels, ce film est donc une mélange de documentaire et de fiction. J’ai été enthousiasmé par la sobriété, la justesse et l’interprétation parfaite de l’ensemble des acteurs. Même la musique, souvent ma bête noire quand elle est envahissante, constitue ici un accompagnement intelligent et discret à l’histoire.
    C’est un film riche, passionnant de bout en bout, qui m’a instruit dans sa dimension d’étude sociologique et diverti par son côté polar avec ses lumières contrastées et ses décors urbains sordides. C’est exactement ce que j’attends du cinéma. Bravo M. Desplechin !

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