Que Dios Nos Perdone

Que Dios Nos Perdone

de Rodrigo Sorogoyen

Avec
Antonio de la Torre
Roberto Álamo
Ciro Miró
Josean Bengoetxea
Monica Lopez

Genre :

Nationalité : Espagne

Année de sortie : 2017

Durée : 02h06

Version : Couleur

Public : Tout public

En 2011, dans la chaleur accablante de l’été madrilène, un serial killer tue et viole des vieilles dames tandis que « les indignés » occupent les places pour montrer leur colère contre le gouvernement espagnol et que les pélerins des Journées mondiales de la jeunesse envahissent les rues à l’appel du pape…. Les inspecteurs Alfro et Velarde commencent une course contre la montre où ils devront apprendre à se connaître et lutter contre leurs propres fantômes…

Le film noir se porte bien en Espagne (La Isla mínima (14), La Colère d’un homme patient ou encore L’Homme aux mille visages (16) ! Après les succès 8 citas et Stockholm, Sorogoyen s’y essaie avec succès notamment grâce au talent de ses deux interprètes qui ont reçu le Goya du meilleur acteur.

Sources : cineuropa.org – cinespagne.com

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 9 Août 2017 au Mardi 15 Août 2017
  • Semaine du Mercredi 16 Août 2017 au Mardi 22 Août 2017
  • Semaine du Mercredi 23 Août 2017 au Mardi 29 Août 2017

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Il peut être tentant de rapprocher « Que Dios nos perdone » de « Le Caire confidentiel » qu’on a pu voir récemment. Le décor est certes également celui d’une grande ville et les victimes sont toujours des femmes. Mais, à mon avis si le film deTarik Saleh traite d’abord de la corruption du système politique dominant en Egypte, celui de Rodrigo Sorogoyen est plutôt centré sur le poids de l’église et de la famille sur la société espagnole. On est plus dans l’anthropologique que dans le politique avec la question du rapport entre les hommes et les femmes, la sexualité, le corps qu’engendre cette domination. Et le rôle que jouent, dans le film, les rassemblements des indignés à Madrid n’est pas le même que celui tenu par les manifestations de la place Tahrir. Ici, ces rassemblements servent surtout à compliquer la tâche des policiers quand les manifestations du Caire évoquaient une aspiration à l’émancipation sociale et politique.
    Pour autant, les deux films ont en commun de nous tenir en haleine pendant les deux heures que durent leurs projection. La forme reste classique (ici structurée en trois temps), mais les personnages sont denses et complexes et leurs rapports sont tendus en permanence. Les cadavres eux mêmes sont photogéniques mais sans complaisance morbide. Les intérieurs, notamment ceux des vieilles victimes devenues dépendantes de leurs domestiques philippines, apparaissent très confinés et appuient le propos général. Enfin, les chansons envoûtantes d’Amalia Rodrigues redoublent par l’incompréhension de la langue, la difficulté de compréhension entre hommes et femmes en même temps que leur fascination réciproque.
    C’est l’épilogue final qui justifie le titre et qui nous laisse dans le doute. Que Dieu nous pardonne. Qui est ce « nous » et de quoi doit il nous pardonner ?

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