Phantom Thread

Phantom Thread

de Paul Thomas Anderson

Avec
Daniel Day-Lewis
Lesley Manville
Vicky Krieps
Camilla Rutherford
Sue Clark

Genre : Drame

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 2018

Durée : 02h10

Version : Couleur

Public : Tout public

À Londres le célèbre couturier Reynold Woodcock et sa soeur Cyril sont au cœur de la mode britannique. Le style de la Maison Woodcock est reconnaissable et séduit aussi bien la famille royale que des stars du cinéma, des héritières et des mondains. Bien des femmes coquettes défilent devant le célibataire endurci… jusqu'au jour où Alma croise son chemin. Cette jeune femme au fort caractère va rapidement devenir sa muse. Alors que Reynold pensait maîtriser sa vie, le voici déstabilisé par l’amour…

Après There Will Be Blood (2007) et The Master (2012), P.-Th. Anderson nous emmène dans le Londres glamour des années 50 – non sans une pointe transgressive – avec un Daniel Day-Lewis au charisme irrésistible !

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 14 Février 2018 au Mardi 20 Février 2018
  • Semaine du Mercredi 21 Février 2018 au Mardi 27 Février 2018
  • Semaine du Mercredi 28 Février 2018 au Mardi 6 Mars 2018
  • Semaine du Mercredi 7 Mars 2018 au Mardi 13 Mars 2018

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Gros plan sur un tissu tendu et soyeux soudain transpercé par une aiguille : toute l’essence du film est contenue dans ce plan somptueux. Les étoffes et les mouvements des corps sont filmés en longs plans fluides, dans un monde de douceur et de raffinement, mais en même temps la violence est sous-jacente, contenue, implicite et parfois elle explose dans un mot (fucking « chic »), un plan, quelques bruitages. La bande son est parfaite, aussi bien dans l’utilisation de la musique (notes de piano suavement égrenées) que dans la captation des sons : froissements d’étoffes, respirations, bruits de vaisselle, nourriture qu’on triture… J’aime beaucoup le mot anglais « innuendo » (allusion, sous-entendu menaçant) omniprésent et parfaitement adapté à cette histoire où rien (à de rares exceptions près) n’est dit clairement ou frontalement. Les personnages s’agitent et s’affrontent de manière feutrée, comme il sied à cet univers de la haute couture. Daniel Day Lewis, en tyran fragile et torturé, est exceptionnel comme toujours. Il ne se passe rien d’extraordinaire dans ce récit, mais j’ai été emporté par l’atmosphère et la mise en scène limpide de Paul Thomas Anderson. Une merveille.

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