Rien sur son enfance maquisarde. Son passage au Viet Nam et le livre qu'elle en a tiré, les articles repris dans la presse internationale résumés à une histoire de fesse avec un journaliste français. Des années d'interview de chef d'Etats résumées à une autre histoire de fesse avec Panagoulis, a une fausse couche provoquée par la découverte qu'elle est cocue (mais elle se jette à son cou quand même). Trois rappels dans le film qu'une femme doit placer ses enfants au dessus de tout, et d'ailleurs, longue fin larmoyante, où elle finit toute seule, avec son cancer, son thé et sa clope, sous des feuilles tombantes, alors que l'étudiante qui l'admirait tant choisit quand même une petite vie rangée (ben oui, elle est en cloque, alors elle travaillera dans un petit journal ici, et puis reporter, ben... on verra... si papa veut bien garder l'enfant... si... si... Si... sinon, elle l’emmènera (mais oui, sur un champ de bataille, on y croit vachement). Et comme ça n'a aucun intérêt de dire qu'elle avait un doctorat de lettres et tenait des séminaires aux université de Yale, Chicago, Harvard et Columbia, eh ben, on le dit pas. Elle a juste l'air d'être en vacances aux Etats-Unis, et voit à la télé l'attentat du 11 septembre. Rien non plus sur la polémique suscitée par ses prises de positions au sujet de l'Islam.
De l'eau de rose, des raccourcis, et surtout, un rappel à l'ordre: les femmes, c'est fait pour être des femmes, et des mamans.