Never Grow Old

Never Grow Old

de Ivan Kavanagh

Avec
John Cusack
Emile Hirsch
Antonia Campbell-Hughes
Danny Webb (III)
Déborah François

Genre : Western

Nationalité : Irlande

Année de sortie : 2019

Durée : 01h40

Version : Couleur

Public : Tout public

1849, la ruée vers l’or californien. Patrick Tate, charpentier et croque-mort, voit arriver une bande de hors-la-loi dont les exactions vont faire prospérer sa petite entreprise. Mais bientôt lui-même sera menacé, ainsi que sa femme et ses deux enfants.


Les Européens semblent de plus en plus vouloir s’approprier et renouveler le genre un peu usé du western, ici film beaucoup plus intimiste que film d’action et de violence.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 31 Juillet 2019 au Mardi 6 Août 2019
  • Semaine du Mercredi 7 Août 2019 au Mardi 13 Août 2019

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Le thème est un classique du genre western ou policier US : l’agneau pacifiste qui, pour défendre femme et enfants se fait loup impitoyable et devient ainsi un véritable américain labellisé « great again ».
    Ivan Kavanagh nous en livre ici , sur fond de faillite morale du sabre et du goupillon, une version irlandaise plutôt réussie sur le plan de la forme. : audace angulaire de certaines prises de vue, plongeon quasi permanent dans le ténèbres et personnages pataugeant dans la glaise.
    On est pas loin de l’excellente série Deadwood qui nous a tenu , jadis, en haleine pendant trois saisons. Sauf que le scénariste a la main un peu (trop?) lourde quand il utilise les ingrédients du pathos et de la perversité. Visiblement, cela ne paraît pas gêner John Cusack qui semble y prendre beaucoup de plaisir.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Peinture du péché originel lors de la naissance de la nation étatsunienne, le film baigne dans une lumière crépusculaire tandis que les personnages pataugent constamment dans la boue, dans la fange de l’unique rue du village. Deux perversités s’opposent, l’une classique, avec la violence habituelle des « bad guys » westerniens dont l’archétype est savoureusement interprété par John Cusack, l’autre, plus étonnante et originale, est la figure du prêcheur exalté, mystique, qui se félicite du génocide indien tout en appelant à la fraternité et à la rigueur morale. Et au milieu de cet enfer, le réalisateur irlandais Ivan Kavanagh, a eu la brillante idée de choisir pour héros, le personnage du croquemort, lâche et avide, entouré de sa douce et innocente famille.
    Violence, cupidité, individualisme, poids de la religion, les racines du mal sont bien en place, on en paie encore le prix aujourd’hui aux Etats-Unis avec la politique de Trump et les innombrables tueries de masse. Ce western reprend en partie les codes du genre tout en les bousculant génialement.

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