Manglehorn

Manglehorn

de David Gordon Green,

Avec
Al Pacino
Holly Hunter
Chris Messina
Harmony Korine
Natalie Wilemon

Genre : Drame

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 2014

Durée : 01h37

Version : Couleur

Public : Tout public

Serrurier fatigué entré dans la soixantaine, Angelo Manglehorn vit seul dans une cabane à l'écart d'un village texan ; seul parce que son fils qui a « réussi dans la vie » s'entend mal avec lui et n'est jamais là (« Peut-être que tu pourrais essayer d'être un vrai père, » lui dit-il...) et parce que Clara, le grand amour de sa vie, est partie et que tout semble glisser sur lui sans réellement l'atteindre. Pour interpréter ce personnage très renfermé et perdu en lui-même, D Gordon Green (Prince of Texas (2013), Joe (2014)...) a choisi de donner un rôle très à contre-emploi à Al pacino... Il a aussi choisi un traitement non naturaliste de son histoire, voix off, couleurs saturées, touches d'humour... le misérabilisme n'est pas la tasse de thé de D. Gordoln Green.

Sources : sightonsound.com

+ court métrage (semaine du 10 au 16 juin)

Le cirque

France – 2010 – 7', de Nicolas Brault, animation.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 3 Juin 2015 au Mardi 9 Juin 2015
  • Semaine du Mercredi 10 Juin 2015 au Mardi 16 Juin 2015

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Intriguant mais un peu confus, entre cauchemar et réalité, de portrait d'un homme capable d'accomplir des miracles avec les serrures, les animaux et les enfants mais complètement bloqué dans ses relations affectives avec des adultes. Métaphore des États Unis ?
    Fallait il que l'intonation d'Al Pacino fut aussi théâtrale ?

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Manglehorn, c’est l’histoire d’un mec, un mec seul, serrurier, enfermé à double tour dans sa solitude, il crève à petit feu sous nos yeux, ce personnage anti-héros incarné par Al Pacino (très bon bien sûr). Comme son nom le suggère en anglais, il est mutilé, déchiré par la violence de la société. C’est aussi l’histoire des Etats-Unis, un pays qui a perdu toutes ses illusions, qui ne fait plus rêver, tout y est pourri, la nourriture, l’argent, le sexe, la religion… On regarde Manglehorn s’enfoncer dans sa misanthropie. Il essaie de se raccrocher à quelque chose, il ne trouve que son chat, seule source de réconfort, mais même son chat est malade, lui aussi meurt tout doucement, ironiquement, symboliquement (il a avalé une clé).
    Avec ses obsessions de sécurité, sa violence, son égoïsme, son hypocrisie, sa religiosité, l’Amérique a perdu son âme et Manglehorn a perdu la tête, tout se mélange symboliquement à l’écran, les images de violence, la routine du quotidien… Mais c’est aussi parfois long, lourd, oppressant, avec toutes ces images mélangées, superposées.
    Pourtant, il reste un espoir, Manglehorn réagit à la fin du film, il balaie son passé. Il y a l’art, la poésie, et peut-être, une nouvelle raison d’aimer, d’espérer dans la dernière scène du film avec le mime.

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