Les Terrasses

Les Terrasses - Es Stouh

de Merzak Allouache

Avec
Adila Bendimerad
Nassima Belmihoub
Ahcene Benzerari
Aïssa Chouat
Mourad Khen

Genre : Drame

Nationalité : France

Année de sortie : 2015

Durée : 01h31

Version : Couleur

Public : Tout public

Dans cinq quartiers d’Alger, cinq histoires se jouent sur des terrasses au long d’une journée rythmée par les cinq appels à la prière : un homme torturé pour qu’il signe un contrat, une femme folle et son garçon toxico, un prisonnier dans une  cage, une chanteuse qui s'exerce, un boxeur qui s'entraîne... Radiographie de la société algérienne (corruption, violence, condition féminine sans cesse menacée, montée de l’intégrisme…), le film oppose la beauté de la ville blanche et la noirceur des destins individuels. L’auteur de Omar Gatlato (76), Bab-el-Oued City (94) ou Chouchou (03) porte un regard désabusé sur une société kafkaïenne obnubilée par le présent immédiat : « En Algérie, aujourd’hui, les gens vivent avec le sentiment d’être délaissés. On a un mot pour ça chez nous : hourra. Le mépris total. »

 

 

Sources : telerama.fr – lemonde.fr

 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 8 Juillet 2015 au Mardi 14 Juillet 2015

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

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    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Ettore Scola nous avait montré la puissance du fascisme à Rome en filmant une journée particulière d'un couple impossible dans le décor d'une terrasse de la ville.
    Marzek Allouache, utilise le décor de multiples terrasses d'Alger pour nous faire partager sa vision noire d'une ville qui semble condamnée à au déferlement infini du mépris, de la haine et de la violence de tous contre tous tout au long d'une journée qui semble, ici, n'avoir rien de particulière. A Alger, les bas fonds semblables à ceux dépeints par Gorki, paraissent trouver leur place au sommet des immeubles. Qui ne méprise personne, même ceux qu'on aime, ne semble pas pouvoir exister sur ces terrasses pourtant ouvertes sur une vue magnifique où l'on voit les pétroliers chargés des richesses du sous sol du pays échapper à ses habitants.
    On touche au fond du désespoir quand celui qui détient la vérité et la crie du fond de sa cage, préfère refuser la liberté que lui offre une petite fille, de peur de se brûler les yeux.
    Seule, émerge la figure positive d'un commissaire de police, ancien du Parti Communiste Algérien, dont l'humanité n'a pas disparu, mais... il est en retraite anticipée.

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