Les mille et une nuits - Le Désolé
de Miguel Gomes
Genre : Drame
Nationalité : Portugal
Année de sortie : 2015
Durée : 02h11
Version : Couleur
Public : Tout public
Le premier volet racontait l’installation du singulier projet, avec son amorce réflexive et l’ouverture de la boîte à récits, prétexte à autant de fictions. Le Désolé n’est plus l’aventure de sa production et de son tournage. Au centre du triptyque, ce volume 2 poursuit la désespérance du volume 1. La fantaisie reste toutefois, avec une inspiration toujours renouvelée, ainsi qu’une écoute émouvante du peuple.
L’effondrement des paradigmes moraux, philosophiques, politiques, constaté dans L’Inquiet, culmine dans Le Désolé où une société miniature carnavalesque est réunie, avec ses champs de tensions, ses conflits d’intérêts. Responsabilité, culpabilité, Bien et Mal, ordre et chaos se diluent dans une chaîne absurde qui, partant du Portugal rural, dérive jusqu’aux agissements d’un homme d’affaire chinois véreux.
Le troisième volume, que l’on attend avec impatience, s’intitule L’Enchanté… Shéhérazade parcourt une Bagdad sous l’impulsion d’un génie du vent… Sans pour autant, abandonner la fièvre militante.
Sources : liberation.fr, lemonde.fr, telerama.fr
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 29 Juillet 2015 au Mardi 4 Août 2015
- Semaine du Mercredi 5 Août 2015 au Mardi 11 Août 2015
- Semaine du Mercredi 12 Août 2015 au Mardi 18 Août 2015
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
C'est effectivement la désolation qui donne le ton de cette deuxième série de contes et de fables portugais contemporains. Le désolation emporte la raison de la juge d'une magnifique parodie de procès. La désolation emporte la vie des personnages qui ont inspiré le premier et le dernier récit.
Cependant, Miguel Gomes, échappe au piège d'une rhétorique déprimante en parsemant son film de touches de fantaisie ou d'ironie qui entretiennent notre espoir. Par moments, nous retrouvons un peu de cqui faisait le charme de « Tabou », notamment grâce à l'utilisation d'une musique kitsch des années 80 ou 90.
Nous aurons donc de bonnes raisons de guetter la sortie de troisième opus qui se présente, de manière inattendue, sous le signe de l'enchantement. Puissions nous partager ce sentiment.
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Post scriptum
On peut déjà repérer des analogies de forme entre les deux premiers opus. Le premier opus se distinguant avec une ou deux séquences introductives (les travaux du réalisateur …, l'île des jeunes vierges ...).
Un récit extrapolé d'un fait divers que Miguel Gomes transfigure sous forme de fiction parsemée de touches fantaisistes qui semblent appartenir à son image personnel (L'histoire du coq et du feu, Simao sans tripes ).
Une partie, faite d'une fable avec une portée philosophico politique portant sur son appréhension de la situation portugaise aujourd'hui (les hommes qui bandent, les larmes de la Juge).
Un autre récit également tiré d'un fait divers mais sous une forme éclatée en deux ou trois parties) qui permet de donner, plus ou moins directement, la parole à ceux qui vivent la crise et en souffrent (le bain des Magnifiques, Gloria...).
Le troisième opus « L'enchanté »confirmera t il cette structuration ?
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