Les Etendues imaginaires

Les Etendues imaginaires - A Land Imagined

de Siew Hua Yeo

Avec
Xiaoyi Liu
Peter Yu
Jack Tan (II)
Yue Guo
Luna Kwok

Genre :

Nationalité : Singapour

Année de sortie : 2019

Durée : 01h35

Version : Couleur

Public : Tout public

Singapour. L’inspecteur de police Lok enquête sur la disparition de Wang, un travailleur immigré chinois, sur un chantier d’aménagement du littoral. Toutes les pistes convergent vers un cybercafé nocturne tenu par la jeune Mindy, que Wang, en lutte contre ses insomnies et sa solitude, fréquentait. Lok découvre que Wang s’était lié d’une amitié virtuelle avec un mystérieux gamer

 

Alors que Singapour fait figure de miracle économique moderne, Yeo Siew Hua nous immerge dans sa périphérie, où une main-d’œuvre immigrée et précaire est embauchée pour construire un pays dont ils ne feront pas partie. Les Étendues imaginaires a reçu le Léopard d’Or au Festival de Locarno.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 6 Mars 2019 au Mardi 12 Mars 2019
  • Semaine du Mercredi 13 Mars 2019 au Mardi 19 Mars 2019

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Peu de couleurs et de lumière, beaucoup de grisaille dans ce film à l’atmosphère sombre et mystérieuse. On aperçoit au loin les lumières de la grande ville moderne, Singapour, presque irréelle, tandis que les insectes humains triment dans des conditions pénibles. L’enquête d’un policier tenace et taciturne sur la disparition d’un des ouvriers nous plonge dans le mode de vie de ces immigrés venus de partout, attirés par les lumières de la vie moderne. Mais en dehors du travail éreintant, ils n’ont accès qu’au monde virtuel des écrans d’une salle de jeux sordide.
    C’est glauque, mais c’est passionnant !

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Un film où l’on perd pied progressivement mais sans déplaisir.
    On y navigue entre une dimension quasi documentaire (images de chantiers gigantesques, de dortoirs étouffants et surpeuplés, d’ouvriers chinois, bengalis, malaisiens pratiquement réduits à l’état d’esclavage … ) loin des clichés habituels sur cette ville vitrine de l’économie capitaliste mondialisée, à une dimension virtuelle, hallucinée (jeux vidéo, présence féminine, cadavres enfouis …) où tout vacille (les personnages, leurs identités, la ville elle même à travers son expansion sans fin sur un sol incertain), où tout est aspiré par on ne sait trop quoi.
    Et pourtant, fragile lueur d’espoir dans « cet enfer moderne », s’esquisse la possibilité d’une solidarité et d’une fraternité (l’amitié de Wang et d’Ajit, les scènes de danses et de transes, notamment celle qui vient clore le film. Une terre imaginaire ?

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