Passionné de littérature, Sinan a toujours voulu être écrivain. De retour dans son village natal d’Anatolie, à la fin de ses études, il met toute son énergie à trouver l’argent nécessaire pour publier un essai intitulé Le Poirier sauvage, mais les dettes de son père, joueur obsessionnel, finissent par le rattraper…

Le réalisateur turc d’Uzak (04), Les trois singes (09), Il était une fois en Anatolie (11), Winter Sleep (14), palme d’or à Cannes, aime peindre des fresques d’une ampleur visuelle rare où il mise sur la durée pour saisir le destin et l’évolution de ses personnages. Au sommet de son art, « par sa maitrise, son lyrisme, son audace tranquille », il « offre une fresqu familiale d’une ampleur inégalée ». (Télérama)