Un mouvement qui semble étouffer sous les procédures et les palabres , qui ne parviendra jamais à se connecter avec celui, plutôt fantasmé (les cheminots notamment), qui touchait les entreprises. Ce dont paraissent prendre conscience un certain nombre d’intervenants après une heure de film. Le contexte français n’est pas celui de l’Espagne ou des États Unis et les tentatives de marginaliser les organisations syndicales sont vouées à l’échec.
Que le pouvoir, prétendument socialiste, en soit venu à donner la police contre ces participants, bavards mais plutôt débonnaires, en dit long sur sa déliquescence.
Je trouve que Mariana Otero ne nous aide pas beaucoup à comprendre ce qui se passe : pas d’indication de date, pas d’indication sur qui parle et dans quelle structure parmi celles que le mouvement s’est donné les prises de paroles ont elles lieu. On reste dans la confusion, voire on en rajoute.