L'Apollonide, souvenirs de la maison close

L'Apollonide, souvenirs de la maison close

de Bertrand Bonello,

Avec
Hafsia Herzi, 
Adèle Haenel, 
Céline Salette, 
Jasmine Trinca, 
Noémie Lvovsky, 

Genre : Drame

Nationalité : France

Année de sortie : 2011

Durée : 02h05

Version : Couleur

Public : Tout public

Bande Annonce Les séances Votre avis

Samira, Léa, Julie, Pauline et les autres…
Nous sommes à l'aube du XXème siècle, dans une maison, à Paris, où travaillent douze prostituées. Du monde extérieur, on ne sait rien, la maison est, littéralement, close.
Mais à L'Apollonide de multiples histoires se créent dont celle de Madeleine surnommée « la femme qui rit » à cause de la cicatrice qui lui dessine un sourire tragique.

Bertrand Bonello déjà auteur de très beaux films comme Le Pornographe ou Tirésia signe avec L'Apollonide son œuvre peut-être la plus aboutie.
Picturalement splendide (la photo de Josée Deshaies est magnifique), la mise en scène (loin de tout racolage) épouse sensuellement ses personnages et les accompagne avec empathie.

L'essence du film, sa chair, c'est aussi celle de ses interprètes et le réalisateur a su constituer une troupe d'une grande cohérence où toutes les actrices sont étonnantes.
Au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans ces souvenirs, c'est à la fin d’un monde que l'on assiste, et, quand il s'écroule, sa dévastation est faite de ruines sublimes.

JF

Mercredi 29 octobre – Soirée avec le réalisateur Bertrand Bonello

Nous accueillons le cinéaste en partenariat avec De L'Incidence Editeur à l'occasion de la sortie du livre Bertrand Bonello, des stratégies obliques, co-écrit avec Pascale Cassagnau.

 

18h30: Discussion en salle avec le réalisteur (entrée libre - réservation possible à

l'adresse r.prybilski@studiocine.com)

19h30: Vente et dédicace du livre à la Bibliothèque des STUDIO.

20h: Projection du film L'Apollonide, Souvenirs de la Maison Close (2011), en copie 35mm, présentée par le réalisateur (tarifs habituels).

À l'aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d'une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour d’elle, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close… "Ce n'est pas pour rien que la maison close s'appelle l'Apollonide, comme ma maison d'enfance" BB.

 

A partir de 15h30, De l'Incidence Editeur proposera une sélection de ses ouvrages édités sur le cinéma, en vente, à la bibliothèque des STUDIO.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Du Mercredi 29 Octobre 2025 au Mardi 4 Novembre 2025

Définition des pictos :

  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de |

    Le parti pris par le cinéaste pour donner à voir le quotidien de cette maison close est très intéressant car non polémique et m'a par moment rappelé les romans de Zola, avec une dimension à la fois clinique dans certaines séquences et d'autres d'une grande poésie (le rêve de Madeleine!). Les références de Bonnello sont multiples et on sent la masse de travail qui a mené à l'écriture du scénario et la création des décors! L'introduction d'une musique anachronique amène une certaine sensualité écorchée à certaines scènes, c'est très réussi. Jamais le film ne tombe dans le vulgaire ou ne porte un jugement définitif sur l'univers de ces femmes. L'époque est non seulement magnifiquement reconstituée (quels décors, quels ornements!) mais en plus chaque personnage est individualisé et finement écris. J'ai particulièrement aimé les figures de Madeleine, Chlotilde et Julie, les destins les plus tragiques. C'est un très beau film, parfois dur, mais fascinant.

    Commentaire de |

    Mon dieu que c'est long... Et vraiment pas captivant !

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