La Sapienza

La Sapienza

de Eugène Green

Avec
Fabrizio Rongione
Christelle Prot
Ludovico Succio
Arianna Nastro
Hervé Compagne

Genre : Drame

Nationalité : France

Année de sortie : 2015

Durée : 01h44

Version : Couleur

Public : Tout public

Après une brillante carrière d’architecte, Alexandre, la cinquantaine, est désormais en proie aux doutes sur le sens de son travail comme sur son mariage. Mû depuis longtemps par le projet d’écrire un texte sur l’architecte baroque Francesco Borromini, il part alors en Italie avec sa femme. Sur les berges du Lac Majeur, à Stresa, le couple fait la connaissance de d'un frère et d'une soeur. Cette rencontre va donner un tout autre tour à cette échappée italienne…

Eugène Green était venu aux Studio présenter La Religieuse portugaise (2009). Après Lisbonne, le réalisateur, érudit en art baroque et également écrivain, nous emmène en Italie. La Sapienza, en référence à une église romaine – chef d’œuvre baroque – édifiée par Borromini, se révélerait comme « Un savant mélange de sincérité et d'ironie » (Les Cahiers du Cinéma).

Source : dossier de presse.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 25 Mars 2015 au Mardi 31 Mars 2015
  • Semaine du Mercredi 1 Avril 2015 au Mardi 7 Avril 2015
  • Semaine du Mercredi 8 Avril 2015 au Mardi 14 Avril 2015

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de didier charton |

    La Sapienza : unique par la mise en adéquation parfaite de la spatialité, du phrasé et des émotions et où l'on assiste à la métamorphose de 2 couples, l'un adulte et l'autre très jeune, frère et sœur, minés moralement et physiquement par la souffrance de vivre et d'avoir à être séparé.
    Emprunt d'une souffrance lointaine mais toujours présente liée à la séparation et au deuil, dans une volonté de déjouer l'absence, les mots sont articulés à l’extrême, et la lenteur avec laquelle ils sont dit rend bien ce désir qu'ils s’épanouissent, qu'ils vivent leur vie dans leur magnificence : la lenteur du phrasé agit comme un antidote à leur disparition imminente. Les liaisons sont systématiques, suffisamment appuyés pour qu'elles semblent quelquefois incongrues. Elles témoignent du fait que si chaque mot est important, il n'existe et ne prend tout son sens que dans ce lien intime aux autres. Cette intimité des mots entre eux renvoie au couple où chacun est enfermé dans sa propre histoire mais où le lien entre eux assure la cohérence et la stabilité du couple.
    Les corps des deux adultes sont jusqu'à la dernière minute du film posés l'un à coté de l'autre, parallèles, sans vis à vis aucun, à l'image de leur vie qu'ils ont menés chacun de leur coté sans partage ni ne leur désir ni de leur souffrance. Ce n'est qu'a la toute fin, une fois libérés de leur traumatisme qu'ils peuvent enfin se retrouver face à face dans une étreinte merveilleuse.
    Et quelle belle idée de la part du jeune homme de proposer la Lumière pour lutter contre les ténèbres dans lesquelles se débat l'adulte. Et de lui affirmer que le seul lieu où la vie s’épanouit est un lieu de rencontre, à lui qui semble si seul à se débattre contre lui même, lui l’architecte qui a osé édifier un hôpital sans fenêtre, donc sans vie et sans espoir. Magnifique Ktdrale

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