La Isla mínima

La Isla mínima

de Alberto Rodriguez

Avec
Raúl Arévalo
Javier Gutiérrez (II)
Antonio de la Torre
Nerea Barros
Salva Reina

Genre :

Nationalité : Espagne

Année de sortie : 2015

Durée : 01h44

Version : Couleur

Public : Tout public

Dans l’Espagne post franquiste des années 80, deux policiers que tout oppose quittent le Madrid libertaire de la transition démocratique pour plonger au cœur des marais andalous du Guadalquivir où deux adolescentes ont été sauvagement assassinées lors des fêtes locales. Les deux enquêteurs doivent surmonter leurs différends pour démasquer le tueur… dans cette région isolée de tout où règne une loi du silence qui pourrait bien commencer à se fissurer.

 

Sur fond de grève des ouvriers journaliers, avec un retour sur la répression franquiste, <i>La Isla minima<i>  est servie par une photo sans cesse surprenante, des acteurs parfaits, le tout pour une ambiance que ne renieraient pas les meilleurs auteurs de polars américains.

Ce thriller poisseux a reçu un accueil triomphal et plus que mérité en Espagne. 

                                                                                                                                   ER

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 15 Juillet 2015 au Mardi 21 Juillet 2015
  • Semaine du Mercredi 22 Juillet 2015 au Mardi 28 Juillet 2015
  • Semaine du Mercredi 29 Juillet 2015 au Mardi 4 Août 2015

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Le delta du Guadalquivir, un peu comme celui du Pô de « Riz amer ».
    Vu d'avion, les eaux et la terre s'entremêlent et forment une image quasi abstraite.
    Vu du sol, ici c'est aussi du sang qui se mêle à cette boue. Du sang humain, celui de filles qui rêvaient de s'évader de ce paysage dans lequel elles se sentaient prisonnières, sans avenir. Ici le post franquisme, ce n'est, en effet, pas l'ambiance de la Movida et des films d'Almodovar. Ici règnent de grands propriétaires terriens, des trafiquants d'héroïnes et de filles, la Guardia Civile à l'idéologie immuable en dépit de la « transition démocratique ».
    Et si c'était, précisément de cette transition dont il était question avec ces deux flics au passé différent, mais aux méthodes qui finissent par se ressembler et n'aboutissent qu'à des résultats apparemment très partiels qui font que les notables échappent à la justice ? Un peu comme ceux qui ont porté le franquisme au pouvoir ?
    Une question finalement très contemporaine.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Ce film est un excellent polar, ancré dans une région, le delta du Guadalquivir, une époque, l’après franquisme en 1980, une communauté, celle d’un petit village rural avec ses ouvriers agricoles confrontés aux immigrés, ses policiers et ses notables. Bref, c’est un film riche, haletant, rugueux et poisseux à la fois, qui baigne dans une météo manichéenne avec soleil et chaleur écrasants ou déluge de pluie. Quant aux personnages, ils sont complexes, troubles et mystérieux, il n’y a pas de vrai héros. L’histoire est très classique, c’est une enquête sur la disparition de deux jeunes filles, le récit est linéaire, et pourtant, cinématographiquement, le traitement est excellent, qu’il s’agisse de la lumière, des cadrages ou de la bande son. On a de très belles images, notamment des vues aériennes du delta comme ces premiers plans du film qui évoquent les circonvolutions du cerveau. L’eau et la nature sont omniprésentes, on est un peu dans l’atmosphère de « La Brume Électrique » de James Lee Burke avec la très belle adaptation de Tavernier. C’est pour moi, une des meilleures références.

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