Guibord s'en va-t-en guerre

Guibord s'en va-t-en guerre

de Philippe Falardeau

Avec
Patrick Huard
Irdens Exantus
Suzanne Clément
Ellen David
Micheline Lanctôt

Genre : Comédie

Nationalité : Canada

Année de sortie : 2016

Durée : 01h44

Version : Couleur

Public : Tout public

Ancien champion de hockey, Steve Guibord est devenu député du Parlement Québec-Nord, plus précisément de l’immense comté qui s’étend de Prescott-Makadew à Rapides-aux-Outardes. Bien malgré lui, les aléas de la politique canadienne l’amènent à devoir exercer un vote décisif sur l’éventuelle entrée en guerre ou non du Canada avec le Moyen-Orient car, indépendant, son vote doit départager le parti au pouvoir de l’opposition !

Malgré le décalage dû à la langue québécoise, cette comédie pourrait sembler un peu terne sans la présence de Souverain, un stagiaire arrivé directement d’Haïti, nourri de Jean-Jacques Rousseau et d’idées idéalistes et qui est le véritable détonateur comique de ce feel-good movie.

C’est lui qui souffle à l’oreille de Guibord d’ « ouvrir une fenêtre de démocratie » en consultant ses électeurs. Commence alors une rocambolesque tournée qui les confrontera aux intérêts divergents de manifestants algonquins, de mineurs en colère, de routiers revendicatifs…

Une comédie satirique pleine de charme !

DP

 !

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 27 Juillet 2016 au Mardi 2 Août 2016
  • Semaine du Mercredi 3 Août 2016 au Mardi 9 Août 2016

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Pour nous français, Guibord (rien à voir avec Guy Debord) vaut pratiquement comme une introduction humoristique à la vie politique canadienne que nous ne connaissons pas très bien, c’est vrai, tant notre regard est plutôt condescendant.
    A usage interne, l’esprit satyrique de Falardeau, introduit le personnage de Souverain un peu comme Montesquieu utilise Usbek dans les Lettre persanes, mais un Usbek qui utiliserait Skype pour tenir ses correspondants haïtiens en haleine. On comprend toutefois que son avenir sera moins sombre, le film étant plutôt du genre feel good. Reste que ça fonctionne plutôt bien.
    On sait également que le Canada connaît actuellement , un peu comme nous, des mouvements sociaux qui ne relèvent pas de la caricature qu’on peut voir à l’écran, comme celui des personnels de santé ou bien celui des jeunes protestant contre le coût de leurs études. Ça mérite sûrement qu’on y regarde de plus près.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    On trouve de tout dans cette fable politique sur les aléas de la démocratie : des problèmes d’environnement, d’emploi, de respect des minorités, d’interventionnisme, mais aussi, des manœuvres, de l’ambition, des compromis, de la langue de bois, des renoncements… Le réalisateur, Falardeau, mélange tout ça avec beaucoup de bonheur et d’humour, dans des situations cocasses et pourtant très justes, avec des dialogues amusants et des comédiens qui s’en donnent à cœur joie. C’est un film léger et profond à la fois, j’ai passé un très bon moment en le regardant.

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