Comrades
de Bill Douglas
Avec
Alex Norton,
Robin Soans,
Imelda Staunton,
Amber Wilkinson,
William Gaminara
Genre : Drame
Nationalité : Grande-Bretagne
Année de sortie : 1986
Durée : 03h10
Version : Couleur
Public : Tout public
En 1834, un groupe d'ouvriers agricoles qui finit par être connu sous le nom de « Martyrs de Tolpuddle » tente de former un syndicat. Les membres seront arrêtés, « jugés » puis déportés vers l'Australie. Bill Douglas retrace cet événement sans misérabilisme, en s'efforçant au contraire de restituer la grandeur qu'il y avait à oser s'élever pour réclamer un salaire « décent »...
Sources : imdb.com, thedigitalflix.com
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 13 Août 2014 au Mardi 19 Août 2014
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
« C'est un joli nom camarade ... ».
L'objet du film de Bill Douglas est de nous en faire découvrir l'origine avec les premiers pas du syndicalisme, empreints de religiosité, en Grande Bretagne au début du XIXème siècle.
La forme qu'il adopte dans ce but s’éloigne totalement de ce que l'on est habitué à voir au cinéma : une histoire et des personnages emblématiques auxquels on peut s'identifier ? Ici nous sommes presque dans un documentaire et la caméra (dont le rôle est évoqué en utilisant l'analogie avec « les montreurs d'ombre » qui parcouraient les campagnes ) semble naviguer, en prenant son temps, au milieu d'une communauté de travailleurs pauvres qui tentent de survivre malgré l'oppression des propriétaires terriens. Faute des repères historiques nécessaires ( que l'on peut trouver dans le monumental « la formation de la classe ouvrière britannique » d'E.P. Thompson) la compréhension n'est pas toujours aisée.
La seconde partie du film qui suit la déportation de ces premiers syndicalistes en Australie semble un peu chaotique mais a le mérite de nous montrer que leur expérience de fraternité acquise dans leur pays leur permet de maintenir le cap sans se tromper d'adversaire.
La réception qu'ils reçoivent en Angleterre lors de leur retour d'exil sera l'occasion de s'adresser à toutes les corporations d'ouvriers qui les ont soutenu en les appelant « camarades ». Le début d'une longue histoire.
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